La quête de sens du voyage d’affaires : une question d’équilibre

Depuis le début de la pandémie, le voyage d’affaires a été remis en question de manière profonde et systémique. Le rapport au voyage, au déplacement même a évolué. 

Aujourd’hui, la quête de sens amorcée est palpable, les entreprises doivent envisager leurs politiques de déplacement selon plusieurs prismes. Il s'agit de trouver le juste équilibre entre les coûts, la flexibilité du travail, les objectifs durables, la sécurité et le bien-être des collaborateurs. 

 

L’exercice est périlleux puisqu’en un mot et sans vouloir nous ramener à des considérations plus funestes, il est alors question de déterminer ce qui est essentiel de ce qui ne l’est plus. 

 

L’impact économique 

Le constat est sans appel, ne plus se déplacer permet à court terme de grandes économies. En temps de crise, la trésorerie ainsi générée n’est pas neutre dans la santé financière d’une entreprise. La tentation est grande alors de poursuivre dans cette voie et de continuer à toujours réduire les déplacements de ses collaborateurs. Dans une étude menée par l’agence Bloomberg, sur 45 dirigeants interrogés, la majorité d’entre eux annoncent leur intention de réaliser entre 20 et 40% d’économies sur les budgets voyages. 

Il serait néanmoins vil d’imaginer que le top management d’une entreprise ne possède qu’une vision à court terme. La situation du voyage d’affaires durant ces derniers mois ne peut être pérenne. Les conséquences et pertes à moyen et surtout à long terme sont très grandes. Cela va de la perte d’influence à la perte de contrats, de la non prospection commerciale à l’image même de l’entreprise auprès de ses salariés et futures recrues. 

La tendance est donc pour les entreprises à une optimisation des mobilités professionnelles afin de répondre aux exigences du marché autant qu’à la viabilité de leur structure. S’il est moins récurrent, le voyage d’affaires a pour ambition de devenir plus responsable dans le sens où la question de la valeur ajoutée qu’il apporte à l’entreprise sera dorénavant systématiquement posée.

L’impact social

L’impact social, autre volet d’une démarche RSE stable a pris une tout autre envergure aujourd’hui. La sécurité du collaborateur qui incombe à l’entreprise et qui était déjà très structurée s’est vue augmentée d’un aspect sanitaire devenu la condition sine qua non d’un déplacement. Ainsi, le rôle du travel manager depuis la pandémie a été renforcé dans sa légitimité. Il a été accompagné en cela par la créativité des fournisseurs du secteur qui ont su faire preuve d’innovation afin de s’adapter aux nouveaux besoins. 

Les outils alternatifs digitaux et le télétravail imposé ont naturellement fait baisser le recours au déplacement professionnel. Ils permettent une nouvelle appréhension du rapport au travail. Les collaborateurs, pour diverses raisons, ne sont pas tous prêts à reprendre la route. Après de longs mois d’isolement, il est néanmoins nécessaire de constater que les bénéfices des réunions professionnelles en présentiel sont pluriels. Cela permet notamment de nouer des relations au-delà de l’aspect professionnel strict qui permettront de créer un climat de confiance indispensable à la bonne réalisation des projets. 

Encore une fois, les entreprises doivent trouver le juste équilibre pour allier bien-être et sécurité. La mesure possible de l’essence indispensable ou non d’un déplacement devient alors un enjeu à considérer selon plusieurs critères. 

L’impact écologique

La réduction du bilan carbone est une étape importante pour entamer une démarche RSE. Les politiques voyages sont révisées à cet effet. Pour s’aider dans cette démarche, l’entreprise peut s’appuyer sur des outils qui vont permettre de conseiller les entreprises et les collaborateurs à faire de meilleurs choix dans leur prise de décision. 

Bien que le télétravail et que le recours à la visioconférence peuvent apparaître comme une solution pour contrer l’empreinte carbone, ils sont loin d’être neutres et il serait illusoire de les voir comme des solutions durables. Là encore, la question du juste équilibre et de la nuance doit être au cœur de la réflexion. Faire une hybridation entre le voyage d’affaires et le recours à la visioconférence, c’est aussi se poser la question de la façon dont on se déplace et des choix à faire pour le faire de façon raisonnée.

La quête de sens du voyage d’affaires : une question d’équilibre

 

FCM Travel vous accompagne dans votre quête de sens…

FCM Travel poursuit sans relâche son travail d’innovation afin d’accompagner au mieux les entreprises. Grâce à FCM Travel Necessary, un programme d’account management, FCM propose aux collaborateurs ainsi qu’aux travels managers une solution pour déterminer, selon des critères précis et mis en place de façon collégiale, si le voyage d’affaires qu’ils souhaitent organiser est ou non indispensable.